En tête-à-tête : « Cette rencontre va nourrir mes espoirs pour les années à venir ! »

Et si vous passiez une journée avec une personnalité qui brille dans le métier de vos rêves ? C’est le privilège que l’initiative En tête-à-tête a offert à quatre personnes diplômées. Un moment qu’elles n’oublieront jamais…

Ils et elles se nomment Jordan, Juliette, Thomas et Lusine. Récemment diplômées de l’Université de Montréal en droit, en médecine vétérinaire et en études internationales, ces quatre jeunes personnes ont un point en commun : elles ont participé à la toute première saison d’En tête-à-tête. Le concept ? Passer une journée complète avec une personnalité qui incarne un idéal professionnel. Le genre d’opportunités qui ne se refusent pas !

Emballé par le concept, quatre ambassadeurs et ambassadrices de L’heure est brave avaient généreusement accepté de jouer le jeu. L’espace de plusieurs heures, ils ont donné de leur temps pour partager leur vie, leur parcours, leur profession, en tête-à-tête avec ces diplômés avides de conseils. L’amélioration de l’expérience étudiante, le premier pilier de notre campagne, passe aussi par ce genre de mains tendues à la génération qui vient.

Une rencontre pour réfléchir à son avenir

Prenez Jordan par exemple. Ancien joueur de hockey dans la Ligue de hockey junior du Québec et entraîneur au niveau collégial, il s’est inscrit en droit en partie par désir de combiner sa formation juridique à sa passion de toujours. On vous laisse imaginer ce que représentait pour lui l’idée de passer du temps Julien Brisebois, diplômé en droit de l’Université de Montréal et aujourd’hui directeur de l’équipe de hockey du Lightning de Tampa Bay.

« Il a su exploiter avec brio son expertise juridique acquise en cabinet d’avocats pour se bâtir une carrière remarquable dans les opérations hockey de la LNH, s’enthousiasme-t-il. Le rencontrer, c’était une occasion unique d’en savoir plus sur les défis et les décisions stratégiques propre à son rôle, tout en m’aidant à réfléchir à mon propre avenir professionnel. »

À l’aube de leurs carrières, tous ces jeunes gens sont comme tout le monde : ils hésitent encore sur le chemin à suivre, les risques à prendre, les choix à faire, la voix à écouter, celle de la raison ou celle du cœur. Beaucoup comptaient donc un peu sur cette rencontre exceptionnelle pour calibrer leur boussole. Alors ce matin-là, les mains étaient forcément plus moites que d’habitude…

L’animatrice Sophie Fouron aux côtés de Juliette

« J’étais un peu stressée au départ, je ne savais pas trop comment cela allait se passer, reconnait ainsi Juliette qui avait souhaité rencontrer Sophie Fouron, diplômée en communication et animatrice dans divers média. Mais tout a été fluide et naturel ! On s’est retrouvées pour un café dans les locaux de Radio-Canada, et pendant environ une heure et demie, on a échangé sur nos parcours respectifs. C’était un moment très enrichissant, simple et sincère, où on a vraiment pris le temps de se découvrir. » Ce long échange a été suivi d’une invitation à assister à l’enregistrement de l’émission De l’huile sur le feu, animée par Rebecca Makonnen. Sophie y officie en tant que chroniqueuse. « L’ambiance était chaleureuse, drôle, spontanée… sourit Juliette. Ça m’a encore plus donné envie d’explorer le monde des médias. »

Un échange plus qu’une conversation

Passer de l’autre côté du miroir, tâter la réalité du terrain, c’est aussi ce qui intéressait Lusine, doctorante en médecine vétérinaire. De son propre aveu, elle préfère les laboratoires de recherche et la science fondamentale, mais elle voulait en savoir plus sur la pratique clinique et le quotidien des praticiens. Le célèbre docteur Sébastien Kfoury lui en a donné l’occasion. « Ce que je garderai le plus en mémoire, affirme-t-elle, c’est l’amour et le soin que le docteur Kfoury porte à ses patients. Il prend le temps d’expliquer aux propriétaires ce qui se passe, pourquoi l’intervention est nécessaire, et comment en prendre soin de leurs animaux après. Cette attention à la fois technique et humaine est très inspirante. »

Lusine en compagnie du vétérinaire et animateur Sébastien Kfoury

Et puis, parfois, la connexion peut aller un peu plus loin. Comme dans le cas de Thomas, diplômé en droit, qui s’est profondément reconnu dans la trajectoire professionnelle de Stéphane Laporte. Et réciproquement ! Le réalisateur et producteur vedette l’a accueilli avec la générosité qu’on lui connait, l’a conduit dans les coulisses d’une de ses émissions, et le courant est passé.

« J’ai senti une proximité, une réceptivité, une grande complicité entre nous, comme si nous nous étions déjà rencontrés, raconte le jeune homme encore galvanisé. Je suis toujours interpellé par les nombreux débouchés professionnels rendus possibles grâce à notre formation universitaire, étant moi-même à la recherche d’un premier travail post-études. Quand je vois Stéphane qui a tracé son propre chemin… J’avais atteint un plafond de verre, mais nos échanges m’ont permis d’envisager les fragments d’une carrière réussie ! »

Une deuxième saison d’En tête-à-tête

C’est évident : Lusine, Thomas, Juliette et Jordan se souviendront de cette journée la prochaine fois qu’ils seront à la croisée des chemins et qu’ils devront prendre une décision pour leur avenir. Qu’auraient fait Julien Brisebois ou Stéphane Laporte ? Qu’en auraient pensé Sophie Fouron ou Sébastien Kfoury ? Quels étaient leurs conseils ce matin-là ? Que diraient-ils s’ils étaient là ? Lorsqu’une conversation parvient à susciter ce genre de questions, quand son écho continue de résonner longtemps après, c’est sans doute qu’elle était indispensable. Raison pour laquelle — bonne nouvelle ! — l’UdeM lance à l’automne une saison 2 d’En tête-à-tête.

« Foncez ! lance Jordan à l’adresse des futurs candidats et candidates. En tête-à-tête, ce n’est pas simplement une rencontre inspirante — c’est une véritable conversation humaine, marquante et formatrice. J’ai eu la chance de dîner avec Julien, d’assister à un match du Lightning au Centre Bell, de rencontrer l’entraîneur et d’autres professionnels du milieu… Mais j’ai surtout vécu l’une des journées les plus enrichissantes de ma vie, qui peut profondément nourrir une réflexion personnelle ou professionnelle. »

Jordan au Centre Bell avec Julien Brisebois, le directeur de l’équipe de hockey du Lightning de Tampa Bay.

Pour maximiser les chances d’être sélectionné, Thomas conseille quant à lui de mettre en valeur ce qui différencie son profil, de se faire confiance et surtout de dire ce qu’on attend vraiment de cette rencontre. « Je l’entrevoyais comme une occasion privilégiée de vivre une interaction mémorable dans un milieu à découvrir, conclut-il. La transition entre les études universitaires et le marché du travail ressemble parfois à un parcours en montagnes russes. Alors que cette matinée-là va nourrir mon inspiration et mes espoirs pour les mois et les années à venir! »

Quand on lit tous ces témoignages, on regretterait presque d’avoir baptisé ces rencontres En tête-à-tête. À cœur ouvert, c’était pas mal non plus…